Le choix du Master et son dossier de candidature à Sciences Po Bordeaux
Le Master marque la deuxième partie de la scolarité à Sciences Po. Après trois années de « licence » assez générales, il est l’heure de se spécialiser pour les deux dernières années. Choisir son master peut se révéler compliqué. « Politique Internationale », « Métiers du Journalisme et du Politique », « Économie Sociale et Solidaire », « Gestion des Entreprises et Organisations » ne sont que quelques exemples des 18 parcours proposés par Sciences Po Bordeaux, regroupés en quatre majeurs : « Affaires Internationales » ; « Carrières Publiques » ; « Management de Projets et Organisations » ; « Politique, Société, Communication ». Pour vous éclairer un peu, Jean-Lou nous parle de la procédure de sélection à Sciences Po Bordeaux.
Beaucoup de Masters possibles, un choix à faire
Impossible de ne pas trouver son bonheur donc, mais difficile de se décider… Et les exemples donnés ne sont que des Masters de Sciences Po Bordeaux. Il faut faire son choix et (assez) vite : les « dossiers de master » sont à rendre le 30 mars de la 3ème année à Bordeaux. Le « dossier de Master » consiste en une fiche de vœux (trois vœux possibles) accompagnée d’un dossier de candidature pour chaque vœu de Master. Pourquoi trois vœux ? Parce que la plupart des Masters sont contingentés et s’il y a plus de candidatures que de places, une sélection s’effectue mécaniquement et cela même si 79,6 % des étudiants à Sciences Po Bordeaux ont obtenu leur premier vœu en 2019.
Un dossier de sélection introspectif
Pour la sélection, c’est donc le dossier de candidature qui fait la différence. En effet, au-delà des notes, c’est le projet professionnel et la motivation que l’étudiant qui comptent. Le challenge est donc de faire transparaitre sa détermination à travers quatre pages de questions diverses et variées. Ces dernières vont de l’énumération des séjours à l’étranger à celle des stages et expériences professionnelles ou associatives, sans oublier tout ce qui se rapproche du projet professionnel. « Dans quel(s) secteur(s) professionnel(s) imaginez-vous votre carrière ? Quels sont les types d’entreprises/ d’organisations que vous recherchez ? » « Qu’est-ce qui vous attire vers ce(s) secteur(s) ? »…
Toutefois, le 30 mars marque aussi la date limite de rendu du mémoire (travail de recherche), le choix de Master n’est donc pas à faire au dernier moment. Il faut prendre le temps nécessaire pour faire ses voeux. Évidemment, l’idéal serait de commencer à réfléchir au choix de Master dès la première année d’études. Néanmoins, il faut être conscient que les expériences vécues durant les 3 premières années d’étude peuvent fortement influencer la décision finale.
Différentes manières de se renseigner
Afin de se renseigner sur les Masters, différentes voies existent. D’abord, les « témoignages » informels des anciens élèves ou des élèves actuellement dans les masters qui nous semblent intéressants, sont évidemment une source d’informations à laquelle on peut penser. Un forum a même été organisé par un syndicat étudiant pour que les élèves en Master viennent témoigner. Malgré tout, si elle peut nous fournir un avis intéressant et « interne » au Master, ce n’est pas forcément la plus fiable. En effet, les élèves ne possèdent pas forcément toutes les clés pour donner les informations voulues. Pour des renseignements plus amples, les directeurs de chaque Master se rendent disponibles, afin notamment de compléter celle offerte sur le site même de chaque IEP (plaquette des cours, intervenants…).
Finalement, les Sciences Po organisent des réunions en 3ème année concernant le choix des Masters, de présentation de la procédure et de présentation individuelle de chaque Master. Même si la troisième année est synonyme de mobilité (donc d’éparpillement des élèves à travers le monde), pour la majorité des Sciences Po, ces réunions sont filmées et rendues disponibles en ligne..
À chaque IEP sa spécialité
Le nombre de Masters proposé est donc très important. Toutefois, si chaque IEP propose ses propres Masters, on retrouvera toujours la même « base » de Masters : le Master « Journalisme », le Master « Carrière Administrative », celui en « Politique Internationale » … qui peuvent se retrouver sous des appellations différentes. Sachez cependant que beaucoup d’IEP possèdent leur propre expertise dans un secteur, particulier un Master tout particulièrement reconnu : je pense notamment à Lille avec son Master Journalisme en partenariat avec l’ESJ, Strasbourg pour ce qui touche aux études européennes, Bordeaux et les relations internationales… Ce qui n’enlève rien au prestige et à la qualité de ces mêmes Masters dans les autres IEP, mais qui peut être à prendre en compte lors de l’affectation aux IEP.
Il existe malgré tout une « voie de secours », appelée « mutualisation ». La mutualisation permet de quitter son IEP d’origine pour effectuer sa « 5A » (5ème année d’étude, la dernière) dans un autre IEP si ce dernier offre un Master qui n’existe pas dans l’IEP d’origine et si le projet professionnel de l’étudiant est en phase avec cette décision. C’est une commission qui confirme ou non cette « mutualisation » et la demande de mutualisation peut faire l’objet d’un entretien oral, en plus d’un dossier écrit à remplir (de « motivation »). Cette procédure de mutualisation variant d’un IEP à l’autre, mieux vaut se renseigner directement auprès de chacun d’eux.
Un Master qui détermine les deux dernières années d’études, pas toute la vie professionnelle
Pour ma part, un cours de relations internationales en première année m’avait d’ores et déjà convaincu de faire le Master de Relations Internationales en anglais de Sciences Po Bordeaux. Au moment d’écrire ces lignes, mon dossier de Master est bouclé et l’attente est assez stressante. Même si l’on n’arrête pas de nous répéter (et l’on en est conscient) que le Master ne détermine pas notre avenir professionnel, qui va être très certainement constitué de plusieurs métiers dans différents secteurs professionnels, le choix du Master détermine nos deux prochaines années d’études, alors autant qu’elles soient remplies de matières qui nous attirent tout particulièrement.
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Les Sciences Po et moi
Un blog dédié à l’accompagnement des étudiants préparant les concours Sciences Po !
Conseils, astuces de révisions, témoignages d’étudiants, informations sur les différents IEP, méthodologie… Ici, vous trouverez les clés de la réussite aux concours Sciences Po.
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Un dossier de sélection introspectif
Pour la sélection, c’est donc le dossier de candidature qui fait la différence. En effet, au-delà des notes, c’est le projet professionnel et la motivation que l’étudiant qui comptent. Le challenge est donc de faire transparaitre sa détermination à travers quatre pages de questions diverses et variées. Ces dernières vont de l’énumération des séjours à l’étranger à celle des stages et expériences professionnelles ou associatives, sans oublier tout ce qui se rapproche du projet professionnel. « Dans quel(s) secteur(s) professionnel(s) imaginez-vous votre carrière ? Quels sont les types d’entreprises/ d’organisations que vous recherchez ? » « Qu’est-ce qui vous attire vers ce(s) secteur(s) ? »…
Toutefois, le 30 mars marque aussi la date limite de rendu du mémoire (travail de recherche), le choix de Master n’est donc pas à faire au dernier moment. Il faut prendre le temps nécessaire pour faire ses voeux. Évidemment, l’idéal serait de commencer à réfléchir au choix de Master dès la première année d’études. Néanmoins, il faut être conscient que les expériences vécues durant les 3 premières années d’étude peuvent fortement influencer la décision finale.
Différentes manières de se renseigner
Afin de se renseigner sur les Masters, différentes voies existent. D’abord, les « témoignages » informels des anciens élèves ou des élèves actuellement dans les masters qui nous semblent intéressants, sont évidemment une source d’informations à laquelle on peut penser. Un forum a même été organisé par un syndicat étudiant pour que les élèves en Master viennent témoigner. Malgré tout, si elle peut nous fournir un avis intéressant et « interne » au Master, ce n’est pas forcément la plus fiable. En effet, les élèves ne possèdent pas forcément toutes les clés pour donner les informations voulues. Pour des renseignements plus amples, les directeurs de chaque Master se rendent disponibles, afin notamment de compléter celle offerte sur le site même de chaque IEP (plaquette des cours, intervenants…).
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Il existe malgré tout une « voie de secours », appelée « mutualisation ». La mutualisation permet de quitter son IEP d’origine pour effectuer sa « 5A » (5ème année d’étude, la dernière) dans un autre IEP si ce dernier offre un Master qui n’existe pas dans l’IEP d’origine et si le projet professionnel de l’étudiant est en phase avec cette décision. C’est une commission qui confirme ou non cette « mutualisation » et la demande de mutualisation peut faire l’objet d’un entretien oral, en plus d’un dossier écrit à remplir (de « motivation »). Cette procédure de mutualisation variant d’un IEP à l’autre, mieux vaut se renseigner directement auprès de chacun d’eux.
Un Master qui détermine les deux dernières années d’études, pas toute la vie professionnelle
Pour ma part, un cours de relations internationales en première année m’avait d’ores et déjà convaincu de faire le Master de Relations Internationales en anglais de Sciences Po Bordeaux. Au moment d’écrire ces lignes, mon dossier de Master est bouclé et l’attente est assez stressante. Même si l’on n’arrête pas de nous répéter (et l’on en est conscient) que le Master ne détermine pas notre avenir professionnel, qui va être très certainement constitué de plusieurs métiers dans différents secteurs professionnels, le choix du Master détermine nos deux prochaines années d’études, alors autant qu’elles soient remplies de matières qui nous attirent tout particulièrement.
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