Mon année de mobilité à Séoul : récit d’une expérience incroyable

1 avril 2020 | Témoignages

Comme vous le savez peut-être, dans les Sciences Po du Réseau ScPo, l’année de mobilité prend place en troisième année. Pour ma part, j’ai effectué mes deux semestres de mobilité à Séoul en Corée du Sud. Me voilà rentrée d’une année de mobilité à couper le souffle ! Cette dernière se sera achevée plus tôt que prévue à cause d’événements inopinés, mais aura tout de même été plus qu’exceptionnelle. Je vous en dresse ici le bilan, en espérant que cela vous donnera envie de vivre la même chose 😋

Le départ

Fin août 2019, après deux ans d’études acharnées à Sciences Po qui n’auront pas été de tout repos, me voilà en partance pour un nouveau pays (NB : mes efforts auront finalement payé, arrivant 7ème de promo sur à peu près 200 élèves). Mais, comme nous le disons tou.te.s à ce moment de l’année, la mobilité vient (vraiment) à point nommé. Nous avons besoin de respirer, de fuir la pression et de vivre de nouvelles choses. Alors, nous sommes tous prêt.e.s à nous envoler vers ces destinations que nous avons choisies, que nous avons rêvées un an durant, pour y réaliser un semestre d’université ou de stage.

Pour ma part, je me prépare alors à m’envoler direction Séoul, en Corée du Sud, pays auquel je ne connaissais rien quelques mois auparavant. J’ai décidé de sauter le pas et de profiter de cette année qui nous est donnée – comme une récompense pour les dures années de travail passées – pour sortir réellement de ma zone de confort et découvrir des tas de nouvelles choses. Je ne parle pas le coréen, pas plus que je ne me suis particulièrement intéressée à cette culture et son histoire jusque-là… Pour autant, je pressens que cette expérience va être l’une des plus belles de ma vie.

 

Le premier semestre : sortir de ma zone de confort

 

Fin août 2019 : j’arrive sous une chaleur écrasante, dans cette ville qui fait près de 6 fois la taille de Paris, complètement paumée, sans même pouvoir me raccrocher à l’alphabet que je connais pour me repérer. Mais, c’est aussi ce que j’attendais de cette année de mobilité : me surpasser, découvrir de nouvelles choses, m’ouvrir à l’autre et à toutes sortes d’expériences. Aujourd’hui, cela fait presque 4 mois que mon aventure à la Hankuk University of Foreign Studies s’est terminée et je chéris déjà énormément tous les souvenirs que je me suis créé.

Au cours de cette aventure, j’ai lié des amitiés formidables, avec des expatrié.e.s de tous les pays, avec des coréen.ne.s et des personnes de ma propre promo en France vers qui je ne m’étais jamais vraiment tournée auparavant. Avec ces personnes, j’ai pu vivre toutes sortes de moments, plus incroyables, plus anodins, plus insouciants que jamais. J’ai découvert la ville sous le maximum de ses aspects, visité le maximum de choses, suis sortie un maximum de fois. Aussi, j’ai visité de nombreux temples, visité plusieurs villes, fait la fête, goûté de délicieux mets, découvert plein d’endroits où j’ai maintenant l’impression d’avoir laissé des petites parties de moi. Ce séjour m’a donné l’occasion de vivre dans l’instant présent comme rarement. Il faut dire qu’il y avait moins de pression au niveau des cours que c’était le cas en France, j’étais donc plus encline à profiter de ce que la vie me donnait.

Et au quotidien ?

En pratique, les choses se passaient comme cela dans mon quotidien universitaire : je partageais ma chambre avec une fille de Sciences Po Toulouse, nous allions en cours 3 jours par semaine (le mardi, mercredi et jeudi) et avions 6 cours différents de 2-3h chacun (personnellement, English Essay, Videojournalism, Intercultural communication, Understanding culture, Korean, Principles of Business Management). Le reste du temps, nous profitions de ce week-end allongé pour vadrouiller. Les cours étaient globalement simples, demandaient du travail à la maison mais cela restait raisonnable. Ma coloc et moi avons finalement obtenu notre semestre mention A+, tout s’est donc bien passé. Nous avons aussi pu profiter des nombreuses activités que notre fac organisait, notamment en participant à un programme d’échange linguistique et culturel avec une partenaire coréenne. Elle nous apprenait le coréen, pendant que nous lui apprenions le français. De la même manière, nous avons intégré un groupe d’échange franco-coréen (nous faisions des réunions d’une heure, puis allions manger et boire ensemble). Notre fac coréenne étant une université enseignant les langues, les étudiant.e.s étaient assez intéressés pour rencontrer des étranger.e.s et parlaient également bien l’anglais.

Ayant toutes les deux décidé de ne faire qu’un semestre d’université pour consacrer le second semestre à un semestre de professionnalisation en stage, nous avons dû, en octobre, nous mettre activement à la recherche d’un stage qui nous plairait, quelque part dans le monde. Étant encore jeunes et n’ayant pas de véritable spécialisation, certaines institutions ne se donnaient même pas la peine de répondre. Après avoir multiplié nos candidatures et nos relances, ma coloc et moi avons fini par trouver chacune notre stage : elle en tant qu’assistante gestionnaire de projet dans une ONG liée à la préservation de l’environnement en Argentine, moi en tant qu’assistante de communication et de production dans une ONG liée à la culture en Corée du Sud. J’ai tout fait pour rester un semestre de plus à Séoul, étant trop attachée à cette ville, car seulement 4 mois me paraissaient trop court pour réellement bien en profiter.

Le second semestre : une aventure écourtée

 

Nous avons donc par la suite suivi nos chemins respectifs et le mien commençait par le retour pour un mois par la case départ, Toulouse, pour des raisons familiales. Après un mois tout de même bienvenu car c’est toujours bon de retrouver sa famille, ses amis, son cocon, me voilà repartie vers la Corée. Dans un tout nouveau contexte cette fois-ci, parce que je n’ai pas le confort de vivre avec une amie française, ni d’être dans le contexte rassurant d’une université.

Je pars alors pour un stage de 4 mois dans cette ONG franco-anglo-coréenne qui a pour but de mêler les identités et oeuvres culturelles des trois pays. C’est une petite asso, avec une équipe de bénévoles majoritairement français, et d’autres coréens. Notre but est d’organiser, au long du semestre, plusieurs événements afin de promouvoir la place de la culture à Séoul (pièces de théâtre en français sous-titrées en coréen et anglais, lectures, expositions, soirées, poésie…).

Faire face à l’imprévu

Cependant, après un bon départ, le coronavirus vient couper nos projets. Je me retrouve alors un peu désemparée, n’ayant plus grand chose à faire pour mon stage avant que les choses ne se calment, dans un pays où le nombre de personnes contaminées ne cesse d’augmenter. Finalement, début mars, les choses s’accélèrent et je prends alors la lourde décision de rentrer en France. Mon stage étant dans le secteur de l’événementiel, tous nos événements étant annulés, il est devenu compliqué d’imaginer comment pouvoir rédiger mon rapport de stage de 40 pages et ainsi valider mon année. Les difficultés s’accumulant, je décide donc de payer le prix fort et de rentrer en France auprès de mes proches.

Voici donc une fin de mobilité avortée et des voyages que j’avais prévu cet été en Asie tués dans l’oeuf également. Mais je ne peux pas y faire grand chose et ce n’est pas bien grave, comparé à ce que d’autres vivent en ce moment. Beaucoup d’étudiant.e.s de Sciences Po se retrouvent aujourd’hui dans la même situation que moi et doivent également rentrer en France. C’est pas de chance, mais c’est comme ça. Je ne peux que vous souhaiter à vous, potentiel.le.s futur.e.s étudiant.e.s de Sciences Po, que les choses se passeront mieux pour votre année de mobilité 🙂

Ce que je tire de cette expérience

Voici donc comment s’achève cette année de mobilité, qui ne s’est pas terminée de la meilleure des façons, mais que j’ai tout de même pu vivre (bien) pleinement.

Tout n’a pas toujours été rose même dans les meilleurs moments, car c’est toujours difficile de se confronter à la vie dans un pays dont la culture est si différente de la vôtre. Devoir surpasser sa peur de parler anglais, aller au-delà des problèmes de communication avec l’autre aussi. En effet, en Corée, beaucoup de personnes ne parlent pas vraiment anglais et je n’étais, pour ma part, qu’au début de mon apprentissage du coréen. Il y a aussi la difficulté parfois à lier des amitiés sincères avec certaines personnes et aussi (surtout) : le manque du pain et de la raclette 😬. Malgré ces (mini) soucis du quotidien, je ne retire que de jolies et joyeuses choses de cette expérience. Je suis extrêmement reconnaissante d’avoir pu vivre tout ça. Reconnaissante de ne pas avoir baissé les bras ces dernières années, à la fois dans mon travail à Sciences Po, dans ma préparation au concours et dans mes petits boulots (pour bien profiter sans trop m’inquiéter du côté financier).

Une véritable leçon de vie

Une autre leçon que j’ai appris ici aussi, c’est qu’il n’y a pas besoin d’être à l’autre bout du monde pour vivre tous ces bonheurs. Que tous ces bonheurs, si on daigne voir un peu plus loin que le bout de son nez, sont juste là, en face de nous. Mais nous sommes beaucoup – moi la première – à l’oublier, à se retrouver happé.e.s par notre quotidien et à avoir du mal à trouver du bonheur dedans. Cette année de mobilité m’a donné envie de réussir à être une touriste dans mon propre pays, d’arriver à me créer ces si beaux souvenirs qu’importe là où je suis, de m’émerveiller de tout. Peut-être que ces mots vous vont sembler dérisoires, mais cela pourra peut-être en aider certain.e.s. Travaillez, oui, mais aussi sortez, allez au musée, au cinéma, profitez de votre famille, de vos amis, développez votre créativité, distribuez de l’amour. Bon, certaines de ces activités ne sont pas réalisables en ces temps de confinement, vous vous en douterez.

 

Bref, ne baissez pas les bras !

 

#année de mobilité#expérience à l'étranger#séoul

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Tremplin le MAG

Février 2018

Lorem per hoc minui studium suum existimans Paulus, ut erat in conplicandis negotiis artifex dirus, unde ei Catenae inditum est cognomentum, vicarium ipsum eos quibus praeerat adhuc defensantem ad sortem periculorum communium traxit.

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1 avril 2020 | Témoignages

Comme vous le savez peut-être, dans les Sciences Po du Réseau ScPo, l’année de mobilité prend place en troisième année. Pour ma part, j’ai effectué mes deux semestres de mobilité à Séoul en Corée du Sud. Me voilà rentrée d’une année de mobilité à couper le souffle ! Cette dernière se sera achevée plus tôt que prévue à cause d’événements inopinés, mais aura tout de même été plus qu’exceptionnelle. Je vous en dresse ici le bilan, en espérant que cela vous donnera envie de vivre la même chose 😋

Le départ

Fin août 2019, après deux ans d’études acharnées à Sciences Po qui n’auront pas été de tout repos, me voilà en partance pour un nouveau pays (NB : mes efforts auront finalement payé, arrivant 7ème de promo sur à peu près 200 élèves). Mais, comme nous le disons tou.te.s à ce moment de l’année, la mobilité vient (vraiment) à point nommé. Nous avons besoin de respirer, de fuir la pression et de vivre de nouvelles choses. Alors, nous sommes tous prêt.e.s à nous envoler vers ces destinations que nous avons choisies, que nous avons rêvées un an durant, pour y réaliser un semestre d’université ou de stage.

Pour ma part, je me prépare alors à m’envoler direction Séoul, en Corée du Sud, pays auquel je ne connaissais rien quelques mois auparavant. J’ai décidé de sauter le pas et de profiter de cette année qui nous est donnée – comme une récompense pour les dures années de travail passées – pour sortir réellement de ma zone de confort et découvrir des tas de nouvelles choses. Je ne parle pas le coréen, pas plus que je ne me suis particulièrement intéressée à cette culture et son histoire jusque-là… Pour autant, je pressens que cette expérience va être l’une des plus belles de ma vie.

 

Le premier semestre : sortir de ma zone de confort

 

Fin août 2019 : j’arrive sous une chaleur écrasante, dans cette ville qui fait près de 6 fois la taille de Paris, complètement paumée, sans même pouvoir me raccrocher à l’alphabet que je connais pour me repérer. Mais, c’est aussi ce que j’attendais de cette année de mobilité : me surpasser, découvrir de nouvelles choses, m’ouvrir à l’autre et à toutes sortes d’expériences. Aujourd’hui, cela fait presque 4 mois que mon aventure à la Hankuk University of Foreign Studies s’est terminée et je chéris déjà énormément tous les souvenirs que je me suis créé.

Au cours de cette aventure, j’ai lié des amitiés formidables, avec des expatrié.e.s de tous les pays, avec des coréen.ne.s et des personnes de ma propre promo en France vers qui je ne m’étais jamais vraiment tournée auparavant. Avec ces personnes, j’ai pu vivre toutes sortes de moments, plus incroyables, plus anodins, plus insouciants que jamais. J’ai découvert la ville sous le maximum de ses aspects, visité le maximum de choses, suis sortie un maximum de fois. Aussi, j’ai visité de nombreux temples, visité plusieurs villes, fait la fête, goûté de délicieux mets, découvert plein d’endroits où j’ai maintenant l’impression d’avoir laissé des petites parties de moi. Ce séjour m’a donné l’occasion de vivre dans l’instant présent comme rarement. Il faut dire qu’il y avait moins de pression au niveau des cours que c’était le cas en France, j’étais donc plus encline à profiter de ce que la vie me donnait.

Et au quotidien ?

En pratique, les choses se passaient comme cela dans mon quotidien universitaire : je partageais ma chambre avec une fille de Sciences Po Toulouse, nous allions en cours 3 jours par semaine (le mardi, mercredi et jeudi) et avions 6 cours différents de 2-3h chacun (personnellement, English Essay, Videojournalism, Intercultural communication, Understanding culture, Korean, Principles of Business Management). Le reste du temps, nous profitions de ce week-end allongé pour vadrouiller. Les cours étaient globalement simples, demandaient du travail à la maison mais cela restait raisonnable. Ma coloc et moi avons finalement obtenu notre semestre mention A+, tout s’est donc bien passé. Nous avons aussi pu profiter des nombreuses activités que notre fac organisait, notamment en participant à un programme d’échange linguistique et culturel avec une partenaire coréenne. Elle nous apprenait le coréen, pendant que nous lui apprenions le français. De la même manière, nous avons intégré un groupe d’échange franco-coréen (nous faisions des réunions d’une heure, puis allions manger et boire ensemble). Notre fac coréenne étant une université enseignant les langues, les étudiant.e.s étaient assez intéressés pour rencontrer des étranger.e.s et parlaient également bien l’anglais.

Ayant toutes les deux décidé de ne faire qu’un semestre d’université pour consacrer le second semestre à un semestre de professionnalisation en stage, nous avons dû, en octobre, nous mettre activement à la recherche d’un stage qui nous plairait, quelque part dans le monde. Étant encore jeunes et n’ayant pas de véritable spécialisation, certaines institutions ne se donnaient même pas la peine de répondre. Après avoir multiplié nos candidatures et nos relances, ma coloc et moi avons fini par trouver chacune notre stage : elle en tant qu’assistante gestionnaire de projet dans une ONG liée à la préservation de l’environnement en Argentine, moi en tant qu’assistante de communication et de production dans une ONG liée à la culture en Corée du Sud. J’ai tout fait pour rester un semestre de plus à Séoul, étant trop attachée à cette ville, car seulement 4 mois me paraissaient trop court pour réellement bien en profiter.

Le second semestre : une aventure écourtée

 

Nous avons donc par la suite suivi nos chemins respectifs et le mien commençait par le retour pour un mois par la case départ, Toulouse, pour des raisons familiales. Après un mois tout de même bienvenu car c’est toujours bon de retrouver sa famille, ses amis, son cocon, me voilà repartie vers la Corée. Dans un tout nouveau contexte cette fois-ci, parce que je n’ai pas le confort de vivre avec une amie française, ni d’être dans le contexte rassurant d’une université.

Je pars alors pour un stage de 4 mois dans cette ONG franco-anglo-coréenne qui a pour but de mêler les identités et oeuvres culturelles des trois pays. C’est une petite asso, avec une équipe de bénévoles majoritairement français, et d’autres coréens. Notre but est d’organiser, au long du semestre, plusieurs événements afin de promouvoir la place de la culture à Séoul (pièces de théâtre en français sous-titrées en coréen et anglais, lectures, expositions, soirées, poésie…).

Faire face à l’imprévu

Cependant, après un bon départ, le coronavirus vient couper nos projets. Je me retrouve alors un peu désemparée, n’ayant plus grand chose à faire pour mon stage avant que les choses ne se calment, dans un pays où le nombre de personnes contaminées ne cesse d’augmenter. Finalement, début mars, les choses s’accélèrent et je prends alors la lourde décision de rentrer en France. Mon stage étant dans le secteur de l’événementiel, tous nos événements étant annulés, il est devenu compliqué d’imaginer comment pouvoir rédiger mon rapport de stage de 40 pages et ainsi valider mon année. Les difficultés s’accumulant, je décide donc de payer le prix fort et de rentrer en France auprès de mes proches.

Voici donc une fin de mobilité avortée et des voyages que j’avais prévu cet été en Asie tués dans l’oeuf également. Mais je ne peux pas y faire grand chose et ce n’est pas bien grave, comparé à ce que d’autres vivent en ce moment. Beaucoup d’étudiant.e.s de Sciences Po se retrouvent aujourd’hui dans la même situation que moi et doivent également rentrer en France. C’est pas de chance, mais c’est comme ça. Je ne peux que vous souhaiter à vous, potentiel.le.s futur.e.s étudiant.e.s de Sciences Po, que les choses se passeront mieux pour votre année de mobilité 🙂

Ce que je tire de cette expérience

Voici donc comment s’achève cette année de mobilité, qui ne s’est pas terminée de la meilleure des façons, mais que j’ai tout de même pu vivre (bien) pleinement.

Tout n’a pas toujours été rose même dans les meilleurs moments, car c’est toujours difficile de se confronter à la vie dans un pays dont la culture est si différente de la vôtre. Devoir surpasser sa peur de parler anglais, aller au-delà des problèmes de communication avec l’autre aussi. En effet, en Corée, beaucoup de personnes ne parlent pas vraiment anglais et je n’étais, pour ma part, qu’au début de mon apprentissage du coréen. Il y a aussi la difficulté parfois à lier des amitiés sincères avec certaines personnes et aussi (surtout) : le manque du pain et de la raclette 😬. Malgré ces (mini) soucis du quotidien, je ne retire que de jolies et joyeuses choses de cette expérience. Je suis extrêmement reconnaissante d’avoir pu vivre tout ça. Reconnaissante de ne pas avoir baissé les bras ces dernières années, à la fois dans mon travail à Sciences Po, dans ma préparation au concours et dans mes petits boulots (pour bien profiter sans trop m’inquiéter du côté financier).

Une véritable leçon de vie

Une autre leçon que j’ai appris ici aussi, c’est qu’il n’y a pas besoin d’être à l’autre bout du monde pour vivre tous ces bonheurs. Que tous ces bonheurs, si on daigne voir un peu plus loin que le bout de son nez, sont juste là, en face de nous. Mais nous sommes beaucoup – moi la première – à l’oublier, à se retrouver happé.e.s par notre quotidien et à avoir du mal à trouver du bonheur dedans. Cette année de mobilité m’a donné envie de réussir à être une touriste dans mon propre pays, d’arriver à me créer ces si beaux souvenirs qu’importe là où je suis, de m’émerveiller de tout. Peut-être que ces mots vous vont sembler dérisoires, mais cela pourra peut-être en aider certain.e.s. Travaillez, oui, mais aussi sortez, allez au musée, au cinéma, profitez de votre famille, de vos amis, développez votre créativité, distribuez de l’amour. Bon, certaines de ces activités ne sont pas réalisables en ces temps de confinement, vous vous en douterez.

 

Bref, ne baissez pas les bras !

#année de mobilité#expérience à l'étranger#séoul

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Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Tremplin le MAG

Février 2018

Lorem per hoc minui studium suum existimans Paulus, ut erat in conplicandis negotiis artifex dirus, unde ei Catenae inditum est cognomentum, vicarium ipsum eos quibus praeerat adhuc defensantem ad sortem periculorum communium traxit.

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