Top 10 des erreurs à ne pas commettre le jour du concours

24 avril 2019 | Conseils & astuces

  • Partir perdant d’avance

Un concours se joue aussi sur le mental. Croyez en vous et faites-vous confiance, vous avez travaillé, vous méritez d’être là. Nous, en tous cas, on croit en vous !

  • Ramener un comité de soutien

Certes, cela peut paraitre être la solution au point précédent : quoi de mieux que le soutient de vos proches pour croire en vous ? Mais l’intégralité de votre famille devant la salle d’examen, qui scande votre nom en levant des banderoles, c’est un peu too much, non ?

  • Tout miser sur votre stylo fétiche

On sait qu’il est beau, qu’il vous a été offert par votre grande tante et que les dessins de dauphins qui l’ornent sont de très bonne facture, mais pensez quand même à lui prévoir un remplaçant, au cas où. Rien n’est à l’abri d’une panne inopinée, même le plus beau des stylos !

  • Consulter compulsivement ses fiches entre les épreuves

Les révisions de dernières minutes, LA fausse bonne idée un jour d’examen ! Au mieux elles ne servent pas à grand-chose, au pire elles vont vous faire paniquer. Faites-vous confiance, apprendre par cœur ne sert à rien. Si vous maitrisez la méthologie, croyez-nous, les connaissances reviendront d’elles-mêmes une fois confronté au sujet.

  • Foncer tête baissée sur le sujet

On ne le dira jamais assez : la première lecture du sujet est rarement la bonne ! La plupart du temps, ils sont plus complexes qu’il n’y parait au premier abord et tous les mots sont importants. N’hésitez pas à prendre votre temps et décortiquer l’énoncé pour éviter le hors-sujet !

  • Le menu kebab/chips comme collation 

Oui, on vous recommande d’emporter un snack et une boisson, les épreuves sont longues et rien de plus difficile que de se concentrer en ayant faim. Mais évitez les aliments gras, la tâche de graisse sur la copie n’est pas forcément du plus bel effet. Il en va de même pour la nourriture difficile & bruyante à déballer, vous n’êtes pas tout seul ici !

  • Passer la nuit précédant le concours à réviser

On vous l’a dit, les révisions de dernières minutes sont à bannir. Le par cœur ne sert à rien (on se répète, mais c’est pour votre bien) et vous ne pourrez rattraper tout le programme en une nuit. Alors la veille, on se détend, on pense à autre chose et on se couche tôt.

  • Se comparer aux autres

Le jour du concours, vous verrez des étudiants qui paraissent très sûrs d’eux, certains rédigeant au propre dès le départ, d’autres exprimant leur contentement devant le sujet… N’oubliez pas que cela ne veut rien dire et que la seule personne qui compte, c’est vous !

  • Oublier sa convocation (fonctionne aussi avec sa pièce d’identité)

Vous avez retourné l’intégralité de votre sac mais apparemment, elle est restée sagement sur votre bureau. Pas la peine de soudoyer le surveillant avec du chocolat, sans convocation et pièce d’identité en bonne et due forme ; pas de concours. Pour éviter un oubli lourd de conséquences, un seul secret : préparer ses affaires la veille !

  • Venir avec son plus beau pull en alpaga

7 heures d’épreuves dans la journée c’est long. Alors 7 heures avec un pull qui gratte, on vous laisse imaginer. Il s’agit d’un écrit, votre tenue n’a donc pas d’importance. Choisissez quelque chose de confortable etemportezs plusieurs couches, dans les amphithéâtre d’examens il peut faire très chaud ou très froid. Les charentaises et le pyjama sont cependant à éviter, à part comme tentative de déconcentration des autres candidats !

Voilà, on espère que cette petite liste vous permettra d’être le/la meilleur(e) le 25 mai et nous vous souhaitons tous nos vœux de réussite !

#concours#conseils#Erreurs#humour#Sciences Po

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Tremplin le MAG

Février 2018

Lorem per hoc minui studium suum existimans Paulus, ut erat in conplicandis negotiis artifex dirus, unde ei Catenae inditum est cognomentum, vicarium ipsum eos quibus praeerat adhuc defensantem ad sortem periculorum communium traxit.

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Top 10 des erreurs à ne pas commettre le jour du concours

24 avril 2019 | Conseils & astuces

Aujourd’hui, on continue sur notre lancée avec un article de notre rubrique « Méthodologie » en partenariat avec

L’étape de problématisation d’un sujet de culture générale est sans doute celle qui effraie le plus les candidats lors d’une épreuve de dissertation… Dans notre précédent article, nous avions montré une méthode classique, un guide, pour tenter d’élaborer une problématique cohérente et intéressante…Mais il existe d’autres façons de faire, et ce, rien qu’en observant la structure de votre sujet…

  1. Le sujet citation

Les sujets citations sont toujours délicats car il s’agit le plus souvent de comprendre la thèse qui se cache derrière la citation. Lorsque cette thèse est évidente, il vous suffit donc, pour problématiser, d’expliciter cette thèse et de l’interroger à partir des mêmes conseils que pour tout autre sujet. Dans la plupart des cas de sujets citation, on ne vous demandera pas de connaissances particulières du contexte de la citation.

Prenons un exemple simple pour comprendre le principe :

Exemple 1 : Comment traiteriez-vous le sujet suivant : « Il n’est point de secrets que le temps ne révèle » commenter et discuter cette citation de Jean Racine dans Britannicus en 1670. ?

On comprend très vite la thèse qui vise le secret par rapport au temps et particulièrement le fait que le temps qui passe, nuit il à la longévité du secret. Entre le temps présent et le temps passé, peut-on dire davantage de l’un ou de l’autre que les secrets peuvent rester véritablement hermétiques…Par le temps présent qui peut se définir sous les phénomènes de Facebook et Instagram, sous celui des réseaux sociaux où chacun se dévoile, à l’époque de WikiLeaks, des théories du complot et de la transparence, avoir des secrets ne paraît-il pas un peu anachronique voire incompatible.

D’où les questions à se poser par exemple :

Peut-on encore en avoir des secrets ?

Était-il davantage possible de conserver ces secrets avant tous ces moyens d’un nouveau temps ?

Car il y aura toujours et encore des non-dits, de l’inconscient et des mensonges au moins par omission… Tout dire semble bien impossible..pour donner du sens à votre problématique, il convient d’envisager des angles d’attaque à la question… : politique, libertés, transformation etc.…

  1. Le sujet question

Nous avions vu dans l’article précédent comment problématiser les sujets questions dont la réponse était possible par « oui » ou par « non », il est plus difficile de trouver une problématique lorsque le sujet n’est pas présenté sous cette forme de réponse possible…

Exemple 2 : Qui a-t-il encore de secret à l’heure du numérique ?

Dans ce sujet, la problématique ne se comprend pas immédiatement et simplement dans l’opposition du oui et du non. Encore une fois, servez-vous de votre analyse du sujet : elle a dû vous donner les éléments nécessaires à la problématisation.

En analysant l’expression « heure du numérique », vous devez voir qu’il y a des choses qui doivent, dans l’histoire du numérique, se mouvoir pour qu’il y ait une heure, une ère du numérique. Or, il y a des réalités qui peuvent véritablement marquer « l’heure du numérique » : l’efficacité technique, l’économie numérique, la société du tout-numérique, les enjeux de nouveaux pouvoir par exemple. Ce sont tous ces éléments qui, en s’imbriquant, constituent l’heure du numérique. C’est donc parmi ces éléments que l’on trouvera notre réponse. On peut alors se demander si c’est l’un de ces éléments, plus que les autres, possède un lien particulier avec le secret (et si oui, lequel), si ce lien permet-il encore de conserver des secrets…on revient un peu alors sur certains points à l’analyse et la problématique de l’exemple 1

En analysant l’expression « avoir encore du secret », c’est se demander comment les invariants du secret s’articulent avec l’innovation technologique. Et les réponses peuvent varier en fonction de la place prépondérante de l’un ou de l’autre :

  1. Plus il y a de numérique, plus il y a de secrets.
  2. Plus il y a de secrets, plus il y a de moyens de les percer (bénéficiant du numérique).
  3. L’information au travers les nouvelles technologies devient l’arme, la cible et l’enjeu de la période

3.Le sujet sans question

Ce type de sujet, qui ne se présente pas sous la forme de question, est sans doute celui qui effraie le plus. Ici encore votre analyse des termes du sujet est cruciale.

Exemple 3 : « Jouir du secret »

Comment alors appréhender ce type de problématique ? Pour « jouir d’un secret » …, c’est à partir de cette analyse que l’on cerne le problème.

D’une part, nous savons que le « jouir » était la possession, l’exploitation possible donc l’action et même en tirer le bénéfice. Les motivations du secret sont diverses, comme le sont les intérêts qu’il sert. Outre le pouvoir et le profit, elles touchent au lien social (partager un secret) et au conflit (en être, par opposition à ceux qui ne savent pas ou n’en jouissent pas), au prestige attaché à la détention de certains secrets, voire au salut : les initiés seront sauvés. On se cache aussi par crainte, par pudeur ou par amitié ; et il semble qu’à l’ère du numérique et des réseaux sociaux le plaisir d’avouer en ligne accélère l’obsolescence du confessionnal.

D’autre part, nous savons aussi que « jouir » s’opposait à ne pas détenir, mais aussi à ne pas l’exploiter. Si l’on part donc du caractère négatif de ne pas en jouir, on pourra tout de suite se demander si ce négatif est, en effet, irrémédiablement négatif ou s’il ne peut pas y avoir quelque chose de positif dans la non jouissance. Nous avons donc deux pistes de problématisation : « jouir d’un secret », est-ce nécessairement positif ? (Prestige, pouvoir bénéfice social) et « la non jouissance, est-ce quelque chose de tout de même positif dans certains cas ? ».

Lorsque vous vous retrouvez ainsi en présence de plusieurs questions qui constituent des pistes pour la problématisation, efforcez-vous de toujours choisir celle qui est la plus générale et qui englobe l’autre. Ici, c’est clairement la première. On pourra donc formuler ainsi la problématique : « jouir d’un secret, est-ce bénéficier de quelque chose, et si oui, est-ce bénéficier de quelque chose de positif ? ».

  1. Le sujet dualité

Les sujets où l’on rencontre un couple de notions présentent une complexité pour trouver la véritable problématisation car le risque est de tomber une problématique banale.

Exemple 4 : « Numérique et société ».

Les deux termes ne s’opposent pas forcément en première approche et cela constitue autant un point de départ aussi bien qu’une difficulté à surmonter, car vous gagnerez en originalité en évitant la dualité sans doute trop évoquée par la plupart des candidats entre opposition et complémentarité des deux notions. On pourra donc partir du déséquilibre entre le numérique et son apport à l’égard de la société ou bien l’apport de la société dans le rôle que l’on peut observer à l’utilisation du numérique, déséquilibre qui tient d’une part au fait que l’on évoque bien plus le premier que le second : utopie du savoir universel, fracture numérique, évolution de la sociabilité, la redistribution des pouvoirs de la société…

Ce déséquilibre est enfin lié à la différence de plus en plus marquée entre société de liberté ou de surveillance. Ainsi, à partir de l’analyse de ces deux notions, on peut déplacer l’articulation entre les deux en passant de la question de la liberté comme idéal à la question du déséquilibre vers la surveillance qui nous permet de nous demander si (et comment) il est possible de rééquilibrer les deux, de les réconcilier en leur accordant une place égale par une nouvelle manière de penser et accepter des valeurs ou comportements ambivalents.

  1. Le sujet en un seul mot

Il est sans doute le plus difficile à problématiser. En l’absence de question, en l’absence de plusieurs notions, comment en effet faire apparaître la tension, la dualité nécessaire à la problématisation ?

En l’absence de référence ou d’exemple vous permettant de voir les différents aspects de la notion, il est possible, me semble-t-il, d’utiliser pour faciliter la problématisation des théories d’analyse comme la règle des 7 questions : QQOQCCP, pour « Qui ? Quoi ? Où ? Quand ? Comment ? Combien ? Pourquoi ?, le triptyque : causes, conséquences et évolutions possibles ou encore la règle des quatre causes en observant votre mot sous 4 angles : cause formelle, cause matérielle, cause finale, cause efficiente.

Cet article est publié dans le cadre d’un partenariat avec Madissertation.fr

#concours#conseils#Erreurs#humour#Sciences Po

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